Réseautage social centralisé : la liberté d’expression pour bébés

La censure aveugle des réseaux sociaux centralisés provient de notre manque de maturité

Internet a permis de rendre effectif des droits qui n’étaient jusqu’à présent que de l’ordre du principe, comme la liberté d’expression et le respect de la vie privée. Auparavant, seuls quelques privilégiés – les politiciens et les journalistes – avaient accès à la liberté d’expression mais Internet a changé la donne : tout le monde, le plus petit d’entre nous ayant accès à internet, possède le pouvoir d’exercer sa liberté d’expression.

Et c’est alors que nous nous apercevons que la censure est un problème. Parce qu’autrefois la liberté d’expression était réservée à une élite, il était assez facile de la contrôler et la censure passait plutôt inaperçu. Mais avec la démocratisation d’Internet, la censure devient aussi bien visible parce qu’elle s’exerce soit à grande échelle, soit sur des personnes ayant une grande visibilité. Et donc, plus que jamais, nous nous émouvons de la censure exercée abusive par Twitter ou Facebook sur certains posts.

Pourtant, cette censure est parfaitement normale, pour la simple et bonne raison que c’est ce que nous attendons d’eux.

J’ai perturbé le flow

L’avènement de la censure paresseuse

Parfois, le geek que je suis est possédé par une soudaine humanité qui me pousse à consulter des sites d’informations afin de me tenir informé des dernières avancées en matière de sciences et de technologies.

Pis, lorsque le système de commentaire n’est pas dissuasif, je me surprends même à déposer des messages et, comble de l’horreur, discuter d’un sujet avec mon prochain – j’entends par là, un vrai sujet, autre que « Quelle est la meilleure distribution de Linux ? ».

Bref, pris dans le tourment enivrant de la liberté d’expression, je tapotais sur mon clavier à tout va, commentant la dernière information qui m’inspirait lorsque je reçus un message du modérateur m’indiquant que je « perturbais le flow » et me sommait de regrouper mes interventions en un seul message.

FINT Is Not Twitter

Pourquoi je développe FINT

Plus je développe, plus j’ai besoin de communiquer sur un certain nombre de sujets, notamment les nouveaux articles de cybercarnet, ou la disponibilité de nouveaux téléchargements.

Écrire un article de cybercarnet prend un certain temps, ne serait-ce que pour la structure, la mise en forme, la vérification, la recherche des sources. Parfois, il  m’est juste nécessaire de publier une nouvelle courte. J’utilise habituellement plutôt Google+ que je trouve pratique, mais assez lourd à l’usage – j’entends ma machine vrombir dès que je l’utilise. Et puis c’est une solution centralisée et propriétaire.